Source : Midi Libre – Édition du vendredi 28 mai 2010
Garosud L’été de tous les dangers pour Amétyst
Hier, les riverains ont à nouveau demandé l’arrêt de l’exploitation du site tant que les nuisances persistent
Quand la politique de l’Agglo pour le traitement des déchets fédère les mécontents : hier, les riverains de l’usine de méthanisation ont ainsi reçu la visite amicale des Gardiens
de la Gardiole, opposés à l’implantation d’un centre d’enfouissement à Fabrègues. « En attendant ceux de Castries ».
Cette rencontre inédite s’est déroulée devant l’entrée d’Ametyst, qui devait accueillir dans la matinée une réunion de la commission locale d’information et de surveillance (Clis). Elle a manifestement satisfait Katia Baumgartner, des Gardiens, et François Vasquez, le porte-parole des riverains de Garosud. « Depuis cinq ans, on a toujours considéré que
le problème était global : c’est celui de la politique de traitement des déchets suivie par l’Agglo sans concertation au départ », a lancé ce dernier.
Une centaine de personnes a participé à ce rassemblement pour demander à nouveau la fermeture de l’usine dont les nuisances – odeurs et multiplication des mouches – persistent et contraignent le constructeur et l’exploitant à d’incessantes modifications. « Qu’au moins l’activité soit interrompue pour y effectuer les travaux », insiste François Vasquez. Lors de la Clis présidée par le secrétaire général de la préfecture, Patrice Latron, les riverains ont au moins obtenu le rétablissement de la numérotation des dépôts de plaintes interrompue depuis quelques mois et qui constitue un bon thermomètre de l’exaspération ambiante.
Lors de cette réunion, à laquelle participaient aussi Louis Pouget et Christian Fina pour l’Agglo, l’installation d’un troisième bio-filtre a été annoncée mais le scepticisme des habitants sera difficile à lever. « Ils nous distillent les travaux de façon à jouer la montre mais il faut que les choses se décantent et c’est à l’État de prendre ses responsabilités. On a été suffisamment baladés », insistaient-ils à l’entrée du site. Dans le périmètre, l’affaire du rachat d’une villa des Magniolas « à 2 200 € le m2 habitable » fait aussi grand bruit et alimente la colère. Hier, le secrétaire général de la préfecture a indiqué que l’État avait mandaté une expertise indépendante de l’usine, la visite des ingénieurs étant programmée la semaine prochaine.
Une nouvelle Clis est, elle, programmée dès la fin septembre. Après la menace du préfet de fermer l’usine si les nuisances n’étaient pas réduites de façon importante, l’été s’annonce, déjà, décisif pour Amétyst.
Guy TRUBUIL
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